On fait bien de célébrer la mémoire de celles et de ceux qui se sont distingué(e)s dans la lutte féministe et de décrire leur parcours dans la vie et dans l’évolution des idées. Mais cela ne doit pas faire oublier ceux et celles qui ont ressenti, au cours du temps, un malaise devant la condition faite aux femmes. Ils et elles sont le terreau sur lequel le mouvement féministe a commencé à s’organiser. Comme on élève un monument au « soldat inconnu », pourquoi ne pas consacrer un jour au moins aux « féministes inconnus »? Un jour plus libre de célébration que les autres jours. Par exemple le dimanche 29 février 2004,
Voilà une idée en l’air?