Lorsqu’on regarde le marché de l’emploi et ce qu’on peut appeler celui du chômage, on constate de grandes disparités entre les hommes et les femmes.
On sait que grosso modo la proportion des personnes qui ont un emploi dans un groupe (les hommes, d’une part, et les femmes d’autre part), le taux d’emploi est plus élevé parmi les hommes ; il faut donc augmenter les chances d’emploi des femmes, les amener à occuper des emplois nouveaux ou généralement réservés en pratique aux hommes.
On sait que, malgré leur niveau de formation et de diplôme, les femmes ont moins de chances d’emploi que les hommes. Si l’on regarde la destinée des personnes peu scolarisées, on constate le déséquilibre entre les personnes des deux sexes.
Hommes | Femmes | |
Dans la population | 44,5% | 44,2% |
Dans la population active | 34,7% | 25,8% |
Dans la population au chômage | 46,6% | 58,8% |
Parmi les personnes au travail, les hommes sont majoritaires aux sommets de la hiérarchie professionnelle tandis que les femmes, elles, sont majoritaires dans les emplois précaires, les emplois atypiques et les emplois à temps partiels.
On ne répétera jamais assez que, parmi les exclus ou suspendus du bénéfice des allocations de chômage pour cause de longue durée, les femmes sont majoritaires.
Et parmi les personnes qui interrompent sur demande leur carrière, les femmes sont majoritaires de manière écrasante et elles consacrent leur temps libéré à des activités moins valorisantes pour la suit de leur carrière que les hommes, avec, à la clé, perte de leurs droits individuels à la sécurité sociale.
Le choix dans ce domaine est-on ne le répétera jamais assez- seulement en apparence un libre choix? Il s’agit d’une demande formellement libre seulement !