En remettant à certaines entreprises, le 30 mai 2000, le Prix de l’Egalité (Equality Award) qui récompense les entreprises qui respectent le mieux l’égalité entre les personnes des deux sexes parmi le personnel, la ministre de l’emploi et du travail a attiré l’attention sur étude française récente du CREDOC (une organisation de défense des consommateurs) qui établit que 47% des consommateurs tiennent compte de critères éthiques dans leur choix lors de leurs achats et qu’en outre, 83% d’entre eux seraient disposés à tenir compte d’un critère d’égalité entre hommes et femmes si ce critère faisait l’objet d’une mention. A bon entendeur, salut!
Les entreprises ont donc un intérêt certain à respecter ce critère et les syndicats qui ont fait campagne contre le harcèlement moral et la déstabilisation du personnel doivent défendre les travailleuses contre le harcèlement moral permanent dont elles sont victimes parce que leur infériorisation générale est un élément certain de déstabilisation psychologique. Quant aux collègues et concurrents et aux chefs hiérarchiques immédiats, qu’ils pensent que leur tour pourrait bien venir !