Lors du FORUM des femmes actives JUMP, Loïs Frankel qui est coach et auteure de plusieurs livres destinés à aider les femmes à faire carrière, insistait sur les changements qui doivent venir des femmes elles-mêmes pour devenir plus proactives et changer de mentalité. Déjà dans son livre «Ces filles sympa qui sabotent leur carrière», elle répertoriait les 101 pièges d’une «bonne éducation féminine» qui leur fait accomplir des erreurs inconscientes dans le monde du travail. Par exemple, les femmes n’osent pas demander une augmentation ou une promotion. Pourtant, les employées autant que leurs employeurs auraient à gagner à un meilleur traitement de la main d’oeuvre féminine: «les entreprises qui ont une plus forte représentation des femmes dans les fonctions de direction seraient plus performantes», selon les conclusions d’une étude réalisée par MC KINSEY «Women matter» dans le cadre de son partenariat avec le Women’s forum for the economy & society.
Les entreprises sondées qui ont une mixité de leur comité de direction plus forte que la moyenne ont une rentabilité des fonds propres supérieures de 10% aux autres entreprises, un résultat d’exploitation moyen près de deux fois plus important et une croissance du cours de Bourse de 64% (contre 47% pour les autres).
Source documentaire: «La Libre entreprise» du 19 avril 2008.