L’écrivain Pierre Mertens publiait dans le Soir du 11 janvier une belle chronique intitulée «Des femmes, du pouvoir et des lettres», où il analyse avec beaucoup de finesse la pratique de dénigrement qui s’applique encore si fréquemment à l’encontre des femmes qui se hissent à la hauteur des hommes dans les sphères du pouvoir. Benazir Bhutto, Ségolène Royal, Hillary Clinton Simone de Beauvoir ou Joëlle Milquet: à toutes les mêmes critiques leur reprochant de se rendre trop visibles, immodestes ou hautaines! Reproches que l’on oublie de faire aux hommes publics briguant les mêmes postes.
«Il traîne toujours, de-ci, de-là, une façon particulièrement rampante et basse de parler des femmes qui briguent un pouvoir, quel qu’il soit.[‘]. Et si on évoque son ambition, c’est de façon nécessairement péjorative.»
Merci, Monsieur Mertens: le féminisme est une vertu qui est aussi accessible aux hommes’qui réfléchissent honnêtement.
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