Le colloque Femmes et Santé, organisé par le CFFB au Sénat le 19 mars, a été l’occasion d’un nouveau constat regrettable.
À l’INAMI, ce ne sont que des hommes qui décident des remboursements de médicaments. Les maladies dites féminines, comme les troubles de la ménopause, les maladies auto-immunes, les différentes algies et certains troubles douloureux typiquement féminins ne sont pas pris en compte comme ils le devraient.
On constate dès lors que les femmes n’osent pas grever le budget familial pour des traitements de confort et souffrent anormalement quand des traitements, qui sont pour elles impayables, pourraient les soulager. Le constat des spécialistes est que la grande part des frais de santé publique les salaires du personnel hospitalier, l’entretien des bâtiments etc., qui sont des coûts incompressibles.
Le seul levier sur lequel le Ministre de la Santé peut jouer pour diminuer son budget, c’est le coût et les remboursements de médicaments. Manifestement il ne s’en prive pas. La Belgique est trop souvent à la traîne pour des remboursements autorisés ailleurs.