Nous avions écrit dans la circulaire de juin dernier que l’avocate Gisèle Halimi avait appelé à rejeter le Traité Constitutionnel Européen lors du référendum français du 29 mai 2005, sur base d’une non reconnaissance suffisante de l’égalité femme/homme par ce Traité.
Madame Sophie Coeurnelle, juriste et membre de la Porte Ouverte, nous a écrit pour manifester son désaccord face à cette prise de position, car il y est bien précisé que l’Union est caractérisée (entre autre) par l’égalité entre les femmes et les hommes (Partie I, Art. 2: «Les valeurs de l’Union») et que l’Union promeut (ente autre) l’égalité entre les femmes et les hommes (Partie I, Art. 3: «Les objectifs de l’Union»).
D’autre part, notre lectrice conteste l’interprétation de l’Article II-61 par Gisèle Halimi, car «Toute personne a le droit à la vie» ne saurait remettre en cause les droits à l’IVG, étant donné qu’en droit, la «personne», sujet de droit, est un être humain ayant vécu une naissance, né vivant ou mort-né.
Même si nous ne tenons pas à prendre parti sur l’ensemble du Traité, nous remercions Madame Coeurnelle de nous avoir fait part de ces précisions.
Par ailleurs, notre lectrice nous a envoyé copie de sa lettre de protestation au Soir, suite à une promotion passée cet été, dans laquelle le quotidien, à la recherche de jeunes talents, n’a pas trouvé une seule femme à placer dans sa photo de huit «jeunes loups» (avec la collaboration de funradio, euroclear, Parténa et, plus inquiétant, du FOREM).