«Malgré la meilleure réussite des filles à l’école, l’infériorisation des femmes dans l’emploi persiste?».
«Les filles ne tirent pas tous les avantages professionnels de leurs succès scolaires et le poids des structures familiales pèse sur leur vie professionnelle?».
«Les inégalités dans la répartition des charges familiales conduisent à faire peser différemment sur les femmes et sur les hommes les contraintes de la vie professionnelle, et à fragiliser les carrières féminines?» (1).
L’article dont sont extraites les citations ci dessus énonce quelques mesures propres à faciliter l’intégration des femmes notamment dans la recherche industrielle «milieu avec des valeurs et des critères mis en place par des hommes pour des hommes». Ces mesures visent essentiellement la coordination entre les diverses instances qui ont à intervenir dans ces questions.
Fort bien, mais on il arrive si souvent que les études de ce genre soulignent la persistance des mentalités archaïques relatives à la division des tâches entre les hommes et les femmes.
A quand une bonne étude sur «comment faire pour changer les mentalités?». Il est étrange de voir à quel point la propagande commerciale par exemple se permet de s’attaquer aux mentalités des consommateurs (voyez les phénomènes de mode etc..) alors qu’en matière de droits de l’humain le silence est assourdissant.
Les femmes, l’université, les professions scientifiques et l’accès à l’emploi. Par les équipes du TEF-Fac des sciences ULB et le DULBA-ETE; Esprit Libre, novembre 2004.