Au cours des semaines écoulées, on a pu, à l’occasion d’un mariage princier, méditer sur la longévité de la «loi salique» devant l’assemblée de têtes couronnées présentes à cette cérémonie : exclusion pure et simple des femmes de la fonction royale, ou priorité donnée au fils par exclusion des femmes du «droit d’aînesse», admission des femmes uniquement en l’absence d’héritier mâle en ligne directe.
Cette situation mérite d’être revue à la lumière du principe d’égalité entre les personnes des deux sexes. Cela ne concerne directement qu’un nombre réduit de personnes mais en raison du prestige de la fonction (même à défaut de pouvoir), l’application du principe d’égalité hommes-femmes doit être respectée comme modèle offert au public.
En outre, à une époque où l’on parle de la prévention des conflits, il est souhaitable que les historien(ne)s fassent l’étude complète des conflits et malheurs engendrés par l’application de la «loi salique».
Et ne parlons pas de la dévolution du trône dans les royaumes non européens et dans ceux où règne la polygamie.