En raison d’une pénurie de chercheurs dans les matières scientifiques, on souligne le «déséquilibre» numérique entre les hommes et les femmes et on en appelle aux filles pour qu’elles soient plus nombreuses à suivre la voie des études, des professions techniques et scientifiques.
C’est ainsi que le commissaire de l’Union européenne chargé de recherche, notre compatriote, Mr Busquin remarque qu’il y a seulement 15 % de femmes dans la recherche industrielle dans les 10 pays de l’Union pour lesquels on dispose de données statistiques sexuées.
Verra-t-on ultérieurement la répétition du phénomène qu’on a constaté et dénoncé, par exemple, après la première guerre mondiale: les «remplaçantes» ont été priées (contraintes) de regagner leurs foyers et leurs emplois traditionnels après le retour des Vétérans guerriers, un phénomène si bien décrit dans le film « Rosie the Riveter ». La société se condamne-t-elle à vivre des périodes d’alternance entre pléthores et pénuries dans les emplois, les femmes sont-elles une sorte de masse flottante que l’on embauche et licencie au gré du flux et du reflux ?
Mentionnons ici qu’une de nos compatriotes, Madame Christine VAN BROECKHOVEN, d’Anvers, spécialiste de la médecine moléculaire vient de voir récompenser ses travaux par le prix l’OREAL et UNESCO pour les femmes, une distinction prestigieuse. On peut saluer le fait qu’une firme de produits cosmétiques commerciale patronne une récompense pour une activité scientifique.