On vient d’attirer l’attention sur cette évolution par une étude de l’Institut national de statistique. Si cet Institut constate que le nombre des femmes au travail a presque doublé en quarante ans, entre 1961 et 2000, est-ce à dire qu’elles envahissent les métiers considérés comme masculins. On devrait plutôt dire qu’elles s’y installent parce que si les femmes ne sont plus l’exception parmi les notaires, achitectes, chauffeur, etc. , elles sont loin d’y être majoritaires ou de se trouver en nombre égl aux hommes. Il ets certes d’une importance capitale que les femmes ne soient plus exclues de certains emplois, non cela ne suffit pas. Il faut qu’elles entrent dans le métier, occupant le terrain et grimpant dans la hiérarchie, ce qui prend du temps. Cela demeure vrai même si certaines professions ont connu une évolution remarquable, les greffières pasaient de 1 à 52%. Mais il n’en demeure pas moins vrai que la ségrégation des sexes demeure dans les emplois et les professions le plus souvent exercées par les femmes ne sont pas les mêmes que les professions les plus exercées par les hommes.
Il faut rappeler que les femmes sont majoritaires parmiles personnes travaaillant à temps partiel ou qui bénéficie d’une pause de carrière mais on manque d’informations précises quant à l’utilisation du «temps libre»: soins aux personnes âgées ou formations intelectueles.
Si l’on examine la composition du groupe masculin ou celle du groupe féminin dans une profession, on constate une différence: c’est ainsi que, d’après une enquête faite dans le corps médical belge, il compte 15% de femmes célibataires contre 5% d’hommes célibataires; on peut penser que cela résulte de la charge de travail professionnel et la moindre disponobilité d’un conjoint par rapport à une conjointe pour aider le professionnel.
Et lorsqu’on parle de «féminisation» d’une profession qui entraînerait une dévaluation de celle-ci, un document récent concernant les femmes journalistes établit qu’il n’en est rien.