Notre membre, Mme Catherine François, est une des deux auteures d’un ouvrage intitulé «Paroles de prostituées »‘ (Edition Luc Pire ) qui comporte une série d’interviews. Cette auteure est, de longue date, préoccupée par la question. C’est une contribution au débat sur le statut de ces personnes dans la société.
Notre membre, Mme Anne Bary-Lenger, ingénieure agronome (Eaux et forêts), décrit, dans une note en date du 27 mai 2001 les difficultés et le long combat que les femmes ont dû mener pour atteindre l’égalité avec les hommes:
- Lorsque nous étions étudiants, nous participions régulièrement à des excursions, le plus souvent en forêt soumise; Monsieur Boudru me présentait en disant: «nous avons à présent une jeune fille mais rassurez-vous, elle sait marcher
- Lorsqu’en 1951 j’ai eu mon diplôme, l’administration m’a écartée en ne m’autorisant pas à présenter le concours des eaux et forêts? sous le prétexte notamment que l’on ne saurait pas comment m’habiller, que je ne pourrais pas être ingénieur de cantonnement car j’aurais dû sortir en forêt la nuit (ce qu’il m’est arrivé de faire par nécessité, accompagnée de mes chiens, à Strainchamps où, par raison d’économie, j’ai rempli toutes les fonctions, y compris celle de garde), et si j’avais insisté en usant de multiples interventions, j’aurais été reléguée dans un bureau à Bruxelles, sans doute au service statistique
- l’administration a accueilli une première femme ingénieur des eaux et forêts en 1991: son uniforme mis au point en 40 ans équivaut certainement au chef d’&œ lig; uvre d’un grand couturier