Le professeur Guy Crèvecœur (directeur de ULB-Sport) déclaraient naguère que, si elles sont de plus en plus nombreuses à faire du sport, les femmes sont encore, dans ce domaine, victimes de nombreuses discriminations.
Les femmes sont sous-réprésentées dans les organes de gestion: en Belgique francophone, il n’y a que 96 femmes sur les 870 membres des conseils d’administration des fédérations sportives (soit 11%) et le Comité olympique interfédéral ne compte qu’une seule femme parmi 27 hommes!
Les sponsors sont moins généreux à l’égard des sportives de haut niveau et les arbitres sont moins payés pour les compétitions de femmes.
Cependant, on voit du progrès; la pilote allemande Jutta Kleinschmitt est une des vedettes du Paris-Dakar et c’est une femme, Vanina Ickx, qui en Belgique succède à son père dans la course; si les femmes sont parfois des héritières sans terre, dans ce cas, il s’agit d’une héritière avec auto comme Merckx a été un héritier avec vélo.