C’est la première fois, au cours des 170 années d’existence du pays, de voir une princesse naître héritière de la couronne, après son père.
On connaît le sort malheureux de la grande majorité des princesses nées avant elle dans la famille royale de Belgique. Quand la loi « salique » fut modifiée il y a une dizaine d’années, la soeur aînée des deux derniers monarques est restée écartée du trône, de même que ses descendants. Et c’est seulement à l’occasion de cette réforme que la princesse Astrid est devenue, à l’âge adulte, successible. Et il reste, dans l’Union européenne elle-même, des monarchies dont le chef d’Etat ne peut être une femme qu’en l’absence d’un descendant mâle.
Ces considérations ne concernent évidemment qu’un nombre réduit de personnes mais elles rappellent qu’aucune femme, quel que soit son rang, n’échappe au sexisme.