La Chambre des représentants a entendu un rapport de la vice première ministre chargée de la politique de l’égalité entre les hommes et les femmes qui a évalué les résultats de quinze années de politiques et d’actions menées en faveur de l’égalité des chances entre hommes et femmes (Doc. Parl. Chambre, 50 1172/001 du 23 mars 2001).
On notera l’augmentation du budget affecté à la politique d’égalité hommes-femmes.
Nous trouvons dans ce document une confirmation de ce que nous affirmons: la discrimination fondée sur le sexe/genre est la plus étendue des discriminations et toute discrimination est renforcée, pour toutes les femmes, par la discrimination de sexe/genre.
« A cet égard, il faut souligner que la dimension hommes-femmes est une différence structurelle qui affecte toute la population. Ni les femmes ni les hommes ne devraient être traités comme un groupe d’intérêts particuliers parmi d’autres. Cependant, le « genre » affecte et renforce même souvent, les différences et les vulnérabilités en fonction d’autres différences structurelles telles que l’origine ethnique, l’âge, le handicap, l’orientation sexuelle. C’est pourquoi le ministre a déposé un projet de loi contre toutes les formes de discriminations »
Tant dans le texte du rapport que dans le débat qui a suivi dans le cadre de la commission d’avis de la Chambre, nous avons noté la volonté exprimée par le gouvernement de consacrer de l’énergie à la lutte contre la discrimination de sexe/genre pendant la présidence de la Belgique sur l’Union européenne, au cours du second semestre 2001.