«Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme»?
Le présent document réalisé par le CEREQ en France analyse les débuts de carrières des jeunes femmes diplômées dans des filières scientifiques peu féminisées de l’enseignement supérieur. L’objectif étant d’examiner si ces jeunes femmes font, dès l’entame de leur carrière professionnelle, les frais de leur appartenance à leur catégorie de genre.
Force est de constater que ces jeunes femmes sont réellement confrontées, dès le début de leur vie active, à l’écart salarial par rapport aux hommes. En effet, elles ont un moindre accès à certains statuts, fonctions et domaines mieux valorisés financièrement sur le marché du travail. De surcroît, leurs difficultés à occuper les emplois les plus prestigieux, les plus rémunérateurs perdurent en dépit du temps qui passe. Elles connaissent aussi une réelle difficulté à intégrer le cœur des métiers du domaine professionnel auquel elles ont été préparées pendant leurs études.
In fine, sept ans après leur intégration sur le marché du travail, ces jeunes femmes éprouvent davantage plus de désenchantement que leurs homologues masculins ou par rapport aux femmes diplômées de filières plus féminisées de l’enseignement supérieur. S.D.
Source: Référence de la publication: Les débuts de carrières des jeunes femmes dipplômées dans des filières scientifiques – «Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme»?, Thomas Couppié, Dominique Epiphane, CEREQ, Net.Doc.155, mars 2016, France
Publication téléchargeable gratuitement sur le site du CEREQ (Centre d’études et de recherches sur les qualifications): www.cereq.fr/publications/… • www.cereq.fr/content/…pdf