Japon: plus de femmes à des postes de responsabilité… mais pas encore assez
Pour augmenter la place des femmes à des postes de responsabilité, plusieurs entreprises japonaises ont décidé de se doter d’objectifs, en réponse à l’appel du Premier ministre Shinzo Abe. Quarante-sept entreprises ont d’ores et déjà dévoilé des engagements, chiffrés pour 27 d’entre elles. Parmi celles-ci, le constructeur d’automobiles Toyota, qui ne compte que 101 femmes cadres, soit 1,1% des 9.458 responsables d’équipes, prévoit ainsi de tripler leur nombre d’ici à 2020… ce qui devrait monter les effectifs de femmes cadres au taux glorieux de 3%!
Il envisage par ailleurs d’embaucher plus d’étudiantes à la sortie de l’université, espérant atteindre une part féminine de 40% des nouveaux recrutés en 2016 (contre 27% actuellement) dans les postes administratifs, et 10% dans les postes techniques (6% aujourd’hui).
Source: TV5
ALLEMAGNE: à la traîne…
26% en 1992, 29% en 2012: les femmes représentent toujours moins d’un tiers des cadres Outre-Rhin. L’Allemagne accuse un certain retard sur les autres pays européens, et l’évolution reste lente. Elle se place au 20e rang derrière la Lettonie (45% de femmes cadres), la France (40%), la Slovénie, la Lituanie et la Hongrie (39%).
L’écart de salaire entre hommes et femmes (22%) y est, lui aussi, supérieur à la moyenne européenne (16%), une différence plus marquée en Allemagne de l’Ouest (23%) que dans les régions de l’ancienne RDA (8%). «L’éducation des enfants repose encore principalement sur les femmes», constate Destatis. Elles réduisent leur activité, élèvent plus souvent seules leurs enfants et observent une pause (professionnelle, ndlr) plus longue après la naissance ». Il faut savoir que le pays fait partie des lanternes rouges de l’Europe en matière de gestion de la petite enfance: les crèches y accueillent seulement 14% des moins de trois ans, contre 26% au Royaume-Uni, 27% en France ou 28% en Belgique et&hellips; 83% au Danemark.
Source: TV5