Au Brésil, dans l’Etat d’Espirito Santo (sud-est du pays), la mairie et le tribunal mettent en place « un bouton de panique », destiné à accélérer l’intervention policière et le recueil de preuves contre les conjoints violents. Ce système existe en Espagne depuis près de quatre ans.
Une juge de Vitória en a eu l’idée en cherchant un moyen de combler un vide juridique, vu qu’il est très difficile de prouver qu’un homme violent enfreint le périmètre de 500 mètres d’interdiction autour du domicile de sa femme. La juge s’est souvenue que les taxis ou les boutiques disposaient de boutons d’alarme en cas d’agression. Ensuite, on a eu l’idée d’équiper les femmes vulnérables d’un bouton de panique, en y ajoutant un GPS et un enregistreur audio.
En pressant le bouton pendant 3 secondes, les femmes menacées envoient un signal vers le centre de vidéo-surveillance de la police. La localisation de la victime apparaît instantanément sur un écran. Aussitôt, une patrouille de police municipale est envoyée pour vérifier ce qui se passe. Un micro se déclenche, l’enregistrement audio est transmis à la justice et pourra servir de preuve au Tribunal
Une patrouille de la police municipale sera affectée au programme, en vue de secourir les femmes menacées en moins de dix minutes. De son côté, la justice se donne moins d’une semaine pour convoquer et sanctionner les hommes qui enfreignent la mesure de protection.
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/Terriennes/Dossiers/p-25266-Un-bouton-de-panique-pour-proteger-les-Bresiliennes-de-leurs-maris-violents.htm