Un combat de Titans se profile pour accéder à la tête de la Banque centrale américaine.
Et si l’absence du président de la « Fed » Ben Bernanke à la grand-messe des banquiers centraux de Jackson Hole était une galanterie tactique pour placer sa vice-présidente Janet Yellen sous le feu des projecteurs? Celle qui concourt à devenir calife à la place du calife n’aurait toujours pas les faveurs de la Maison Blanche mais a, en revanche, le puissant soutien de Wall Street.
Considérée comme trop méthodique, trop indépendante d’esprit, trop «dovish» [le camps des « colombes »] par l’administration Obama, elle devrait être la rivale de « Larry » Summers, ancien Président de la prestigieuse Université de Harvard, sinistrement connu pour ses propos scandaleusement sexistes : il affirmait (en 2005) que la faible proportion de femmes dans les sciences était liée à «des problèmes intrinsèques d’aptitudes».
Un « détail » viendra peut-être faire la différence en faveur de Janet : une note confidentielle signée Timothy Geithner met en cause Larry Summers et son rôle dans la dérégulation financière, qui a conduit à la crise de 2008 !
Sources: lepoint.fr et femme-ingénieure.fr