Quelque 200 femmes en colère se sont réunies le 30 mai 2013 devant les bureaux de la Première ministre Pauline Marois, à Montréal, pour réclamer une enquête du coroner sur le décès de sept femmes victimes de violence conjugale au cours des six dernières années. Ces sept Québécoises avaient toutes réclamé l’aide des policiers peu de temps avant que leur conjoint ou leur ex-conjoint pose le geste fatidique.
La présidente du Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale, Nathalie Villeneuve, fait valoir que les campagnes gouvernementales contre la violence conjugale recommandent aux femmes de faire appel aux policiers si elles sont victimes d’abus.
Or, dans les sept cas répertoriés par le Regroupement, les forces de l’ordre avaient été avisées, mais n’ont pas su assurer la sécurité des femmes. Ce n’est pas la première fois que la police canadienne est mise en cause dans les violences faites aux femmes.