De nouvelles restrictions sont imposées aux étudiantes iraniennes, rendant désormais difficile pour elles l’obtention de certains diplômes, dénonce Human Rights Watch samedi, jour de la rentrée universitaire en Iran.
Citant un rapport diffusé en août par l’agence Mehr, l’ONG indique que, dans plusieurs universités, les femmes n’ont plus le droit d’assister à 77 cours, notamment en informatique, génie chimique, administration des affaires et sciences.
Ben voyons… laissons-leur la coupe et couture, comme d’habitude!
Les jeunes femmes ne pourront donc plus suivre l’enseignement et la carrière de leur choix; ce qui est vu par certains, en Iran comme à l’étranger, comme une tentative de réduire le nombre de celles qui souhaitent accéder à un enseignement supérieur, et de renforcer ainsi la domination patriarcale. «C’est la direction que notre religion envisage pour nous», affirmait le ministre des Sciences, de la recherche et des technologies, Kamran Daneshjou.
Actuellement, environ 60% des étudiants sont des femmes: cela a dû faire peur.