En acceptant de ne pas l’être.
Dans son livre «La mère parfaite, c’est vous»Stéphane Clerget, pédopsychiatre, cherche à comprendre d’où vient le sentiment de culpabilité des femmes qui tentent de «mieux» concilier vie familiale et vie professionnelle, afin de les aider à s’en dégager.Pourquoi les mères sont-elles persuadées qu’elles élèvent mieux les enfants que les hommes? Tout simplement parce que cela fait 2000 ans que c’est leur fonction! La puissance des mères est installée dans l’imaginaire collectif depuis si longtemps que cela prendra encore du temps avant d’arriver à un réel partage des tâches éducatives entre femmes et hommes. La mère comme «un chef d’entreprise» doit apprendre à déléguer, la maternité est une affaire d’équipe. Certaines mères s’occupent de tout et finissent par faire des choses qu’elles ne supportent pas en pestant. L’enfant s’en rend compte et comme il est égocentrique il est persuadé que c’est de sa faute, d’où un effet plus négatif que si on avait chargé quelqu’un d’autre de la tâche.