Bernadette Andrietti, directrice d’Intel Europe (Solutions et processeurs informatiques) est Française et diplômée de l’École supérieure d’ingénieurs en électronique et électrotechnique.
Selon elle, le fait que peu de femmes soient à la tête de grosses entreprises informatiques, et de grandes entreprises en général, ne révèle pas une discrimination volontaire: «moins de femmes que d’hommes (qui) choisissent de travailler dans ce domaine, ce qui réduit la base de promotion. La vie en entreprise ne facilite pas la vie des femmes, poussant un grand nombre de celles-ci à mettre leur carrière entre parenthèses ou à renoncer à leurs ambitions». Elle se dit défavorable aux quotas qui, pense-t-elle, conduiraient à la promotion de femmes sur base d’autres critères que la compétence.
«Si je me suis épanouie chez Intel, c’est parce que dans cette entreprise on est jugé sur ses résultats». Si peu de jeunes filles sont attirées par le secteur, «cela tient parfois à peu de choses, le descriptif de fonction lors d’un recrutement peut par exemple éloigner les candidatures féminines car le libellé n’est pas adéquat et donne involontairement à penser que le job est dédié à un homme… renforcer l’attractivité vis-à-vis de la gent féminine serait d’ailleurs d’autant plus intéressant pour les entreprises que les femmes ont, en règle générale, une très bonne perception de l’évolution des tendances de la société et donc du marché».
Source: Références (41/2008) dans Trends-Tendances, Le Vif-l’Express et l’Écho. Et plus d’infos sur Intel: http://www.intel.com/