EDITORIAL : LA RENTRÉE SCOLAIRE.

En cette période de l’année, nous n’échapperons pas au sujet de saison : la rentrée.

Il n’est sans doute pas inutile de rappeler que l’obligation scolaire est la même pour les mineurs des deux sexes et que les jeunes filles sont de plus en plus nombreuses à poursuivre des études comme les jeunes gens.

Les responsables des études supérieures ont récemment insisté sur la répartition des étudiants des deux sexes dans les différentes filières d’études et expliqué qu’il est souhaitable que davantage de filles s’engagent dans la voie des sciences et techniques.

Rappelons qu’une fondation néerlandaise a, il y a déjà quelques années, édité des cartes postales montrant notamment une fille portant des tresses qui dit : «Il faudra s’habituer à un(e) électricien(ne) qui porte des tresses»; on montrait aussi une fille disant que son père considère qu’aide-dentiste est bien pour elle mais qu’elle veut être dentiste. Autre carte, l’ingénieure X.. : qu’y a-t-il de drôle à cette mention?

Dans un monde où le travail évolue et où, chaque jour, davantage de personnes doivent changer de profession ou de spécialisation pour des raisons diverses, il importe que les personnes des deux sexes prennent la voie des études à horaire décalé ou de l’enseignement de promotion sociale.

A cet égard il serait bon de voir quelle utilisation les hommes et les femmes font des congés éducation ou des horaires de travail à temps partiel et de voir si la moindre mobilité des femmes n’est pas un frein pour elles si elles ne disposent pas d’un moyen de transport personnel et résident dans des régions rurales; cette question se pose particulièrement pour les femmes «rentrantes» désireuses d’essayer de travailler à nouveau après une (trop) longue interruption de carrière.

A.H.

Bookmarquez le permalien.

Les commentaires sont clos.