Un cas de viol relance le débat sur l’avortement au Chili

Au Chili, le cas d’une fillette de 11 ans enceinte après avoir été violée relance le débat sur l’avortement qui est totalement interdit dans ce pays. Le criminel? Son beau-père de 32 ans lui a fait subir pendant deux ans des viols à répétition ; il a été arrêté par la police. La fillette a affirmé vouloir garder le bébé. «Ce sera comme une poupée que je tiendrai dans mes bras. Je vais l’aimer beaucoup même si elle est de cet homme qui m’a fait du mal, cela ne fait rien, je vais l’aimer.».

La petite fille va devoir aller au bout de cette grossesse, car dans son pays l’IVG est interdite même en cas viol ou de danger pour la mère. Un scandale pour les associations féministes et certains politiques qui tentent de faire rétablir l’avortement thérapeutique aboli par le dictateur Augusto Pinochet en 1989. La campagne bénéficie d’un soutien politique de taille: Michelle Bachelet, candidate à sa réélection en tant que Présidente du Chili, après avoir été à la tête d’ONU Femmes pendant trois ans, s’est déclarée favorable à l’avortement thérapeutique.

En Amérique latine, seul Cuba, l’Uruguay et quelques gouvernements locaux autorisent l’IVG sous certaines conditions. Hélas, les viols d’enfants se produisent aussi dans divers pays du monde ; exemples: pas plus loin qu’en France (plainte non suivie d’effet à propos d’une fillette de six ans), fillettes de cinq ans et de sept ans violées en Inde…

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