Réinsertion… à qui profite le crime?

Le meurtrier de Marie Trintignant, sa compagne, Bertrand Cantat est indésirable en France et au Canada mais le Directeur du théâtre de Namur l’autorise à se produire à Namur en 2012 au nom de la… réinsertion de ceux qui ont fait de la prison. Faut-il vraiment en arriver à donner en modèle pour la jeunesse (son public) un homme qui a battu sa compagne à mort?

Certes, on peut débattre longuement… mais n’est-ce pas traiter avec une certaine légèreté la violence contre les femmes? Un peu plus de réserve, de décence, de respect ne donneraient-ils pas un meilleur signal? A moins que… l’argument caché ne soit pas la «réinsertion» d’un criminel ayant purgé sa peine… mais l’espoir de gains plantureux attirés par la prestation d’une vedette très populaire. Qui sait. D’aucuns diront que le public n’a qu’à s’abstenir… là il faudrait que «la rue» décide de brader son plaisir pour une question de morale… On peut rêver.

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