C’était une semaine, ce sera une année

Pour dénoncer toutes les violences faites aux femmes, nous voudrions que toutes les semaines de toutes les années à venir dénoncent, sensibilisent, protègent et écoutent les victimes. Cette année l’accent a été mis sur la prévention mais jamais jusqu’à ce jour, un politique, un parti, une association n’a voulu (osé?) insister qu’en matière de prévention, la plus efficace serait d’apprendre aux filles des l’école, aux femmes adultes victimes potentielles à pratiquer la confiance en soi permettant entre autres de réagir et mieux encore de se défendre.

Pas un seul mot sur la possibilité d’instauration de leçons de self-défense à l’école (par exemple durant les cours de gymnastique ou en activités extrascolaires) ou la subvention à des associations donnant des cours de self-défense pour femmes adultes. Bizarre non? Qui a peur que les filles ne soient plus douces, ni vulnérables, ni soumises, ni parfois passives en matière de relations sexuelles? Que d’enjeux! Selon Amnesty International, un Belge sur trois connait un auteur ou une victime. Il s’agit de sensibiliser les auteurs et les victimes, suivant une lecture éco-systémique des mécanismes de la violence conjugale. Le grand-public et les témoins, parce que la violence conjugale se joue à trois. Les professionnels relais, pour assurer la sécurité de tous. Enfin les politiques afin de les inciter à fixer des balises (lois et décrets) et de doter la société de moyens d’actions. C’est la connaissance précise du public-cible qui permettra à la sensibilisation de porter ses fruits.

Pour signer la pétition en faveur d’une année européenne de lutte contre les violences faites aux femmes. www.violenceagainstwomen.eu

http://www.reseauviolences.be/actualite.php?NewsId=50&PHPSESSID=7cf9010c345113d34b9ed48a28ab7465 info@reseauviolences.be

Benoîte Groult

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