A Paris comme en Afghanistan

Le 12 janvier dernier, une femme se faisait asperger d’essence par un homme qui tente de la faire brûler. On pourrait croire que la scène se passe en Afghanistan ou au Pakistan. Mais non, elle se passe en plein Paris!

La jeune femme, Rayhana, est une dramaturge algérienne, dont le «Théâtre contemporain» joue la pièce «A mon âge, je me cache encore pour fumer»: dans un hammam, des femmes se confient. L’une, 8 fois mère, est mariée à un homme paresseux et violent. Une autre raconte sa nuit de noces: elle avait 10 ans. Une jeune fille enceinte est menacée de mort par son frère, offensé ? C’est une pièce engagée dans la défense des femmes musulmanes. Dans son pays, cette pièce n’aurait, probablement, pas pu être jouée.

Par son geste, le meurtrier a voulu empêcher que l’on dénonce les violences faites aux femmes musulmanes. Exactement comme on a fait taire Théo van Gogh? Ajoutons que les comédiennes ne se sont pas laissé intimider et qu’elles ont eu le courage de continuer les représentations.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/01/14/l-auteure-et-comedienne-rayhana-agressee-a-paris_1291857_3224.html La pièce: http://www.maisondesmetallos.org/A-mon-age-je-me-cache-encore-pour.html

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