Un billet d’humeur en guise d’éditorial

Les temps que nous vivons et la période préélectorale méritent mieux que quelques réflexions éparses sur des sujets variés. Mais la vie est ainsi faite d’une accumulation de petits faits, parfois contradictoires et l’ensemble peut former une véritable nasse qui enserre une personne ou un groupe de personnes. Nous citerons quelques faits en rapport avec la discrimination fondée sur le sexe/genre à l’égard des femmes.

Une bibliophile féministe nous montre la notice que Mme HAUTIER a consacré au livre intitulé: A propos d’un livre centenaire publié en 1893 et illustré de quatre gravures de Cécile DOUARD, livre écrit par un «Comité de dames belges» sous la houlette de la comtesse de Flandres. Elle dit qu’heureusement la situation des travailleuses a changé.

Un amateur de sport automobile souligne que, lors de la course vers Dakar, une motocycliste britannique a été victime d’un accident et qu’un autre accident a été aggravé par la poussière d’un véhicule automobile conduit par une pilote allemande, sans qu’on sous-entende la réflexion classique: «Voilà ce qui arrive quand les femmes se mêlent de singer les hommes».

Un chroniqueur religieux mentionne que le parlement européen s’est occupé de l’interdiction séculaire faite aux femmes de franchir les limites du mont Athos (Grèce). Pourquoi reprocher au parlement européen de s’occuper de questions de détails? Pourquoi le chroniqueur s’excuse-t-il de mentionner des détails de caractères anecdotiques?

On nous montre un timbre belge portant, en grands caractères, les mots «Emancipation de la femme» qui fait parti d’un feuillet spécial de vingt timbres consacrés à «Société et vie sociale» série due à la créatrice Clotilde OLYFF.

Une féministe fera remarquer qu’il s’agit d’un timbre «Non-Prior». et doit-on taxer de paranoïa la personne qui fait cette remarque et entend la voix virtuelle de l’antiféministe de service lui dire: «Jamais content(e)s, ces féministes!»

A.H.

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