Éditorial

Parmi les groupements qui exercent une influence sur la vie quotidienne des individus, sur l’organisation de la société dans un des ses aspects (essentiellement l’activité professionnelle) et dont des représentants siègent dans des organes du pouvoir, il y a les syndicats. Dès lors, il est normal que nous nous interrogeons sur le cheminement des femmes dans la vie syndicale, de la base au sommet, dans les rouages internes et dans la représentation extérieure.

Mais où sont donc les femmes dans la vie syndicale? Où en sont-elles dans la vie syndicale? Quel est le poids des préoccupations des travailleuses dans les programmes des divers syndicats? Comment devenir militant(e) de syndicat et progresser dans la hiérarchie?

Il y a eu des syndicats de femmes et maintenant vous pouvez vous étonner d’entendre une voix mâle chez le représentant officiel de secteur dans lequel les femmes sont majoritaires.

Combien de femmes font une carrière syndicale? On sait à quel sexe appartient le syndicaliste interviewé dans la presse et les autres médias. Mais connaissez-vous le nom et le prénom de ceux qui siègent dans les conseils d’administration de telle entreprise publique.

Dans les négociations collectives entre les partenaires sociaux, employeurs et travailleurs, combien de femmes sont-elles affectées, par exemple, à la technique de l’évaluation des emplois afin de fixer les salaires?

Sur le terrain, ce sont surtout les femmes qui sont l’objet de harcèlement sexuel. Quand donc les employeurs reconnaîtront-ils que leur tolérance dans ce domaine altère gravement le fonctionnement de leur firme et qu’il convient donc qu’ils s’en abstiennent eux-mêmes?

Quand donc les représentants syndicaux le sanctionneront-ils dans leurs rangs?

Enfin, il importe que davantage de femmes soient, en qualité de représentantes syndicales, protégées contre le licenciement, elles qui sont les premières cibles?

Voilà des questions qui méritent d’être approfondies, grâce à nos oratrices du 21 mars 2002.

A. H.

Bookmarquez le permalien.

Les commentaires sont clos.